La politique de suppression des tramways entraîne leur substitution par des autobus. La STCRP cherche à atteindre un double but : créer un bus de plus grande capacité que les tramways et roulant plus vite. Ainsi nait la série des TN construite par Renault, proposant des bus de 50 places contre 38 pour un tramway et permettant une vitesse d’exploitation optimisée de 40 km/h.
Pour cette grande opération de remplacement, la STCRP commande à Renault 470 autobus qui circulent à partir de 1931 sous l’appellation TN4A1 (banlieue) et TN4A2 (Paris). Equipés d’un moteur 4 cylindres développant 58 chevaux, ils permettent une vitesse maximum de 40km/h. Le TN4A2 adopte une carrosserie allongée, avec 4 grandes vitres de chaque côté, ainsi qu’une plate-forme arrière ouverte, dispositions reprises sur tous les autobus type Paris jusqu’en 1935. Le TN4A1, qui circule en banlieue, a lui une plate-forme arrière entièrement fermée pour le service à un seul agent (le machiniste devient également receveur).